3. Rio

Le trajet de São Paulo à Rio s’est déroulé sans encombre.
Arrivée à Rio, j’ignore royalement les taxis, je lance l’appli magique et me dirige vers l’arrêt de bus. J’avais plusieurs numéros de ligne proposés par l’appli vraiment magique donc j’attends un moment. Les bus défilent mais aucun n’est site ma liste. Quitte à porter le sac, je décide d’avancer, au moins avais-je une chance d’arriver !

3.5 kms plus tard, je trouve mon hôtel dans un quartier plutôt moyen mais l’hôtel est chouette, de style colonial, plutôt bien entretenu. La chambre est simple et donne sur une rue bruyante jour et nuit.

Il n’y a pas de climatisation mais un ventilo aussi gros que bruyant. Les fenêtres sont d’époque, pas isolante, ni du bruit, ni de la pollution.

Le lendemain il fait beau, je décide d’aller prendre l’air à la plage. En fait tout le monde à eu la même idée, d’autant que le jour est férié (2 novembre). J’y découvre le futbol-volley, le métier de livreur de glaçon, les stands de location de fauteuil, parasol, etc… certains proposent même le Wi-Fi !

( Futevolei )  

Je rentre par la ville où tout est fermé, je cherche un truc sympa à manger en vain. La nourriture n’est pas à mon goût au Brésil : entre le moins cher qui consiste en des trucs industriels micro-ondés ou frits et les restaurants qui proposent des pâtes à l’italienne, ce n’est pas vraiment intéressant.

(Une journaliste est filmée devant le théâtre municipal)

Le jeudi je suis partie explorer le centre ville et le lendemain, j’ai fait l’ascension du Corcovado sous la pluie. Le Christo avait la tête dans les nuages, un singe pilleur de poubelle m’a fait sourire, j’ai fait ma première via ferrata sur le chemin (très courte et facile). Malgré le déluge, la randonnée était agréable, l’ambiance tropicale était sympa. Il m’a manqué LA VUE !

Le lendemain, j’ai pris le bus pour Iguazu, pendant être en retard, j’ai pris un taxi. Le bougre a essayé de me vendre une excursion je ne sais où… Je n’aime pas les taxis.

J’ai préféré São Paulo à Rio, moins touristique, moins de misère. On ne se sent pas touriste à São Paulo, c’est agréable. Et puis j’ai les plages de Rio ne m’ont pas faites rêver : bordées d’immeubles et bondées. Ça n’a rien à voir avec celles de l’île d’Oléron !